Publié dans Editorial

« Allez Ankoay ! »

Publié le jeudi, 11 août 2022

Alefa ! Alefa Ankoay ! Nos « Voromahery » filles et garçons prennent de l’altitude ! A deux doigts du sommet, ils confirment leur noble réputation d’être rois et reines de la hauteur.
Grâce à leur victoire respective à Antsirabe pour les filles et au Palais des sports Mahamasina pour les garçons, nos valeureuses équipes de basket sont en demi-finales. En effet, les Ankoay filles et garçons, disputant les matches qui entrent dans le cadre de l’AfroBasket U 18, ont porté haut jusque-là l’honneur et la dignité du pays. Les filles ont mis à plat les Tanzaniennes par un score sans appel de 61 à 58. Tandis que les garçons écrasèrent les Guinéens par une victoire nette de 59 à 47. Des « sans bavures » qui méritent félicitations et encouragement bien qu’on soit encore en cours de chemin vers le sommet.
Certes, on ne crie pas victoire car on n’est pas encore sorti de l’auberge. Tout de même, la prestation sportive des filles et des garçons nous révèle le talent et la capacité de nos jeunes à relever des défis. Le basketball a été un demi-siècle auparavant une source de fierté des Malagasy. On garde encore en mémoire, pour les aînés, la glorieuse équipe féminine de basketball des années 60-70. La légendaire équipe nationale féminine dirigée par la charismatique Arlette Law Kwan qui arrachait haut la main le championnat d’Afrique de basketball dames en 1970. La valeureuse bande à Arlette a mis à terre la grande équipe nationale féminine d’Egypte alors appelée la République Arabe Unie (RAU) comprenant l’Egypte, la Syrie et le Yémen. Les Oliva (Antsirabe), Lala kely (Tanà), Lilly be (Toamasina), Yock Line (Sambava), entre autres, sans oublier de citer le célèbre Directeur technique national (DTN) Jean Raelison, ils ont rehaussé sur le toit de l’Afrique la fierté des Malagasy.  L’héritage qu’ils ont légué à la génération d’après fera toujours écho.
Ceci étant, le sport en général et le basketball en particulier dispose dans son escarcelle de grands talents qui ne demandent qu’à être mobilisés. Les Barea ne sont et ne seront pas les seuls à remonter le moral de la troupe pour la gloire du sport malagasy. Mis à mal pendant de longues années, le secteur du sport nécessite un effort considérable.
Le département du sport et de la jeunesse doit faire preuve de tangible volonté politique de manière à ce que le secteur sport prenne réellement de l’envol. Nous l’avions souligné en haut que la jeunesse malagasy regorge de talents mais il faudra et surtout appuyer sur le bouton. On le sait qu’ailleurs le sport contribue efficacement à améliorer l’image d’un pays. Encore mieux, les performances sportives attisent la curiosité des autres, entre autres, à le visiter. Certains touristes s’intéressent à connaitre davantage sur le pays d’origine d’un tel ou tel champion du monde. Le Brésil, le berceau du football mondial, attire la curiosité des visiteurs fortunés. Grâce à la célébrité planétaire d’Usain Bolt, la « fusée sur piste », la Jamaïque occupe la scène mondiale et se fait attirer l’attention de tous. Non seulement sur le plan touristique mais aussi dans le domaine économique tout court. Les potentialités, nous en avons, il suffit de les exploiter à bon escient.
Allez Ankoay et bonne chance !
Ndrianaivo


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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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